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Laveur de vitres de gratte-ciel (window cleaner)

Laveur de gratte-ciel : “Un métier valorisant qui paie bien”

Une entreprise de la région parisienne propose des postes pour amateurs de sensations fortes. Laver des gratte-ciel à la manière d’un alpiniste. Un emploi qui rapporte entre 2000 et 2700 euros net par mois.

Sky-Scrapper, petite entreprise francilienne spécialisée dans les travaux en hauteur, a récemment embauché des employés pour laver les vitres de gratte-ciel et de sites industriels. Intitulé des postes: Technicien de la propreté – cordiste. Dans l’effectif de la société, qui assure la propreté, entre autres, des tours de La Défense, on trouve d’anciens maçons et peintres en bâtiment mais aussi des hommes sans expérience.

Chez Sky-Scrapper, qui compte aujourd’hui 18 employés, on s’applique à transmettre le savoir-faire aux nouveaux arrivants. Des formations de cinq semaines sont désormais obligatoires. Olivier Desnous, directeur général de la société envoie ses nouveaux employés «cinq semaines à la montagne» avant de débuter. D’après lui, cette période est un «réel test pour les nouveaux». Car si «le métier plaît à beaucoup, à l’origine», certains se rendent vite compte que «ce n’est pas fait pour eux». Un métier qui demande en effet «des aptitudes physiques et techniques assez développées» indique Olivier Desnous.

« Ce métier permet à des gens peu qualifiés de s’offrir un salaire confortable et une expérience qui sort de l’ordinaire »

Olivier Desnous, directeur général de la société Sky-Scrapper

Pour les employés qui valident la formation, les salaires proposés par la suite sont généreux. Au bout de deux ans d’ancienneté, un salarié Sky-Scrapper gagne entre 2000 et 2700 euros net par mois, indique le directeur, sans compter les heures supplémentaires majorées. «Ce métier permet à des gens peu qualifiés de s’offrir un salaire confortable et une expérience qui sort de l’ordinaire», explique-t-il en assurant que dans la vie, «on vous regarde d’un œil différent».

Pour autant, Olivier Desnous n’oublie pas de mentionner que «ce n’est pas toujours une partie de plaisir». La météo et les situations parfois «extrêmes» sont vraiment à prendre en compte. «Ceux qui viennent en pensant faire de l’alpinisme urbain sont vite rattrapés par la réalité. C’est un métier dangereux et intense avant tout». C’est d’ailleurs pour ces raisons que c’est un métier «valorisant», qui nécessite du «courage et de l’audace». Selon lui, «tout le monde ne peut pas le faire».

(article de Arthur Marcadé, publié le 18/09/2018 dans Le Figaro)

(photo Wikipédia)

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